Tips et conseils by Neila Cosmetics
Le lissage est devenu, à Lyon comme ailleurs, bien plus qu’un simple service salon : c’est une solution globale pour gagner du temps, dompter les frisottis et protéger la fibre contre l’humidité urbaine. Pourtant, lorsque vient le moment de réserver, une question revient sans cesse dans les messages reçus chez Studioliss : « Dois-je opter pour un lissage à la kératine ou tenter l’expérience tanin ? » Les deux protocoles promettent souplesse et brillance, mais leurs mécanismes, leur tenue et leur rendu diffèrent nettement. Pour vous aider à décider en toute connaissance de cause, voici un comparatif détaillé – rédigé sans jargon inutile – suivi des conseils de nos spécialistes pour adapter le traitement à votre nature de cheveux, votre mode de vie et vos attentes esthétiques.
Lissage kératine : la solution nutritive qui gaine et répare
Inventé au Brésil dans les années 2000, le lissage kératine est aujourd’hui décliné en versions plus douces, conformes aux réglementations européennes. Le principe : apporter à la fibre une kératine hydrolysée (des fragments de protéines très fines), puis la sceller sous l’action de la chaleur afin de combler les brèches, lisser la cuticule et créer un film protecteur.
Les bienfaits immédiats sautent aux yeux : surface miroir, toucher soie, démêlage éclair. En profondeur, la kératine fortifie et densifie ; les cheveux poreux deviennent plus résistants aux flambées hygrométriques typiques de la vallée du Rhône. En moyenne, la discipline tient quatre à six mois, à condition d’utiliser un shampooing sans sulfates et un masque riche en acides aminés.
La technique, en revanche, demande précision. L’application se fait mèche par mèche, le temps de pause est calibré au gramme près, et les plaques chauffent entre 180 °C et 200 °C selon l’épaisseur. Mal réglée, la température peut dessécher les pointes fines ; mal rincé, le soin laisse un voile un peu lourd sur une fibre déjà épaisse. Voilà pourquoi, chez Studioliss, chaque protocole s’ouvre sur un diagnostic densité/porosité afin d’ajuster la quantité de produit et la chaleur de fixation.
À qui s’adresse le lissage kératine ?
- Aux cheveux secs, poreux, colorés ou méchés qui ont besoin d’une cure nutritive en profondeur.
• Aux personnes recherchant un effet ultra-lisse, quasi miroir, et prêtes à respecter une routine post-service (shampooings doux, sérum thermo-protecteur, retouche racines à six mois).
• À celles et ceux qui se coiffent régulièrement au fer ; la kératine agit comme un bouclier thermique et réduit la casse due aux coiffages répétés.
Lissage tanin : la technologie végétale qui discipline sans figer
Plus récent dans l’Hexagone, le lissage tanin, ou taninoplastie, tire son nom des polyphénols extraits du châtaignier, du chêne ou du raisin. Lorsque ces molécules sont activées à la chaleur, elles se lient aux chaînes de kératine naturelle et créent un maillage souple qui détend la fibre sans la saturer. Résultat : les boucles se desserrent, les frisottis se font discrets, mais un mouvement naturel demeure, là où la kératine raidirait davantage.
Autre atout : le protocole tanin est dépourvu de formaldéhyde (formol). Les vapeurs sont quasi inexistantes, ce qui rassure les cuirs chevelus sensibles ou les clientes asthmatiques. Le temps de pose est un peu plus long – quarante à cinquante minutes – mais l’odeur légère, presque fruitée, rend l’attente agréable. Côté entretien, la tenue varie de trois à cinq mois ; la repousse fond plus doucement car le contraste raide / frisé est moins marqué.
À qui convient la taninoplastie ?
- Aux cheveux naturels, bouclés ou ondulés, qui souhaitent un effet brushing longue durée sans perdre tout leur volume.
• Aux cuirs chevelus réactifs ou aux femmes enceintes cherchant une alternative sans formol (après validation médicale).
• À celles et ceux qui aiment alterner lisse et wavy : le tanin se réactive avec un simple brushing vapeur et permet de re-modeler des boucles fluides le week-end.
Kératine vs tanin : comparaison point par point
Niveau de lissage et rendu esthétique
– Kératine : raideur marquée, finition miroir, effet « cheveux neufs » dès la sortie du salon.
– Tanin : discipline plutôt qu’aplatissement, mouvement contrôlé, rendu satiné plus naturel.
Tenue dans le temps
– Kératine : jusqu’à six mois si la routine maison est rigoureuse.
– Tanin : trois à cinq mois, mais la transition vers la repousse est plus douce.
Santé de la fibre
– Kératine : nourrit en profondeur, mais exige température précise pour éviter la sur-chauffe.
– Tanin : moins de risques de sur-saturation, pas d’odeurs piquantes, film végétal respirant.
Confort d’application
– Kératine : temps de pose plus court, mais odeur parfois présente et fumées légères lors du passage de plaques.
– Tanin : pose plus longue, ambiance olfactive douce, quasi zéro fumée.
Budget
Les tarifs pratiqués à Lyon se situent dans une fourchette assez proche : entre 220 € et 330 € pour une chevelure mi-longue. Le tanin peut coûter 10 % de plus selon les marques, car les extraits végétaux de qualité sont onéreux.
Critères clés pour faire le bon choix
La porosité de vos cheveux
Une fibre très poreuse adore la kératine, qui la gaine et la renforce. À l’inverse, un cheveu peu poreux risque de trouver le résultat trop lisse ; le tanin offrira alors un rendu plus aérodynamique tout en préservant du rebond.
Votre quotidien lyonnais
Si vous prenez souvent le vélo le long des berges ou le tram sous la pluie, l’effet barrière anti-humidité de la kératine peut vous faciliter la vie. Si vous pratiquez le sport plusieurs fois par semaine et faites un shampooing presque quotidien, le tanin – plus léger – évitera la sensation de racines grasses.
Sensibilité du cuir chevelu
Cuir chevelu réactif ? Allergies ? Optez pour la formule tanin sans formol et sans parfum agressif. En revanche, si votre scalp tolère bien les soins classiques, la kératine reste un pari sûr pour un résultat ultra-soyeux.
Entretien et budget temps
Un lissage kératine exige un masque protéiné tous les sept jours et un contrôle racines à cinq ou six mois. La taninoplastie, plus flexible, supporte mieux un oubli de masque et demande une retouche racines plus légère.
L’accompagnement Studioliss : la différence sur-mesure
Chez Studioliss, nous ne croyons pas aux protocoles « taille unique ». Chaque rendez-vous commence par un diagnostic caméra ; nous grossissons la fibre vingt fois pour évaluer la densité et détecter d’éventuelles micro-casses. Nous posons aussi des questions sur votre planning : séances de HIIT à la Halle Tony-Garnier ? Baignades d’été dans le lac d’Aiguebelette ? Ces détails orientent vers la kératine ou le tanin, ainsi que la température idéale de fixation.
Après le soin, vous repartez avec une routine écrite – shampooing low-poo, crème sans rinçage, spray thermo-protecteur – et un QR code renvoyant à une vidéo tutorielle pour reproduire le geste brushing à la maison. Six semaines plus tard, un contrôle gratuit permet d’ajuster la fréquence de masques ou, si besoin, de programmer un Flash Anti-Frizz de quinze minutes. Résultat : une longévité jusqu’à 40 % supérieure à la moyenne observée.
Étude de cas : deux clientes, deux vécus
Laura, 32 ans, Croix-Rousse, cheveux méchés et poreux
Objectif : un sleek longboard pour ses vidéos TikTok. Diagnostic : porosité élevée, racines sèches, pointes qui cassent. Protocole : kératine nutritive scellée à 185 °C, masque céramide à J + 7, retouche racines au cinquième mois. Six mois après : cheveux toujours lisses, zéro frisotti en direct malgré les éclairages studio.
Imène, 27 ans, Confluence, boucle 3B naturelle
Objectif : garder un mouvement léger mais supprimer le gonflement. Diagnostic : fibre dense, scalp sensible, lavage trois fois par semaine après le yoga. Protocole : taninoplastie 45 minutes, plaques à 175 °C, sérum hyaluronique. Trois mois après : chevelure souple, boucles détendues à 50 %, brushing de dix minutes le matin.
Questions fréquentes
Puis-je faire un tanin après une kératine ?
Oui, si votre fibre est déjà saturée de protéines. Le tanin redonnera de la légèreté sans sur-charger.
Combien de temps attendre avant une coloration ?
Pour la kératine, sept jours suffisent. Pour le tanin, vingt-quatre heures, car le pH acide se stabilise plus vite.
Le tanin convient-il aux cheveux crépus ?
Il les assouplit, mais ne les raidirait pas autant qu’une kératine. Nous conseillons souvent un combo botox + tanin ou un lissage kératine doux selon le résultat désiré.
Un lissage empêche-t-il la repousse ?
Non ; vos racines poussent avec leur texture d’origine. Un entretien régulier évite la démarcation.
Conclusion : écouter sa fibre et s’entourer d’experts
Choisir entre lissage tanin et lissage kératine n’est pas qu’une question de mode ; c’est un arbitrage entre rendu souhaité, santé capillaire et style de vie. La kératine enveloppe, nourrit et dompte durablement ; le tanin discipline en finesse et respecte les cuirs chevelus sensibles. Dans tous les cas, la réussite dépend de trois facteurs : un diagnostic honnête, une technique millimétrée et une routine cohérente.
Chez Studioliss, notre mission est de concilier esthétique et bien-être du cheveu, sans compromis. Passez au salon rue de l’Arbre-Sec : un café, un test de mèche, un devis transparent, et vous repartirez avec une feuille de route précise pour garder votre chevelure lisse, brillante et vivante, quelle que soit la technologie choisie.
Le meilleur pour vos cheveux